jeudi 12 mai 2011

L'Europe une aventure de paix

Et si la solidarité et la paix européenne débouchait demain sur une solidarité et une paix mondiale. Pour cela, quels principes appliquer?

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Bâtir la paix
ultime atelier fait travailler lés élèves sur les causes des conflits, la réalité de la guerre et le conditions de la paix
nécessité d’une action en cohérence avec les principes étudiés, fondés sur le dialogue, le respect de la personne, le refus des solutions de force, la recherche de l’intérêt commun.
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mercredi 11 mai 2011

Désavantage socio-économique facteur de délinquance

Et malheureusement, dans l'Isère les personnes d'origine étrangère cumulent les handicaps!

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Le Monde du 16 avril 2004 : »Selon une étude menée en Isère, deux tiers des mineurs délinquants sont d’origine étrangère »

Deux sociologues ont étudié l’environnement des jeunes jugés pour des faits graves à Grenoble. Ils cumulent les handicaps : pauvreté, alcoolisme d’un parent, échec scolaire, immigration récente.

Pauvreté, échec scolaire, violence familiale, immigration récente : les mineurs délinquants ont un profil de « damnés de la terre« . Telle est la conclusion à laquelle sont parvenus Sebastian Roché et Monique Dagnaud. Ces deux sociologues du CNRS ont réalisé une étude originale sur les dossiers des mineurs jugés par le tribunal de Grenoble (Isère) entre 1985 et 2000
« Nous sommes face à une justice qui concentre son énergie à condamner des jeunes d’origine étrangère« , conclut Sebastian Roché. Pour le sociologue, cette constatation, « résultante du système que personne n’a voulue« , remet en cause un des fondements de la légitimité républicaine. « Comment expliquer à ces jeunes que la loi est essentiellement tournée vers eux ? », souligne-t-il. Comment éviter qu’ils croient à une lecture communautaire de la justice ?
Les mineurs délinquants cumulent les handicaps, expliquent Monique Dagnaud et Sebastian Roché. L’immigration de fraîche date, associée aux difficultés à trouver un emploi ou à la ghettoïsation de l’habitat, en fait partie
Les mineurs d’origine étrangère « cumulent encore plus que les autres les traits de désavantage socio-économique », notent les chercheurs.

Le tableau n’est cependant pas uniforme. Paradoxalement, l’environnement familial est décrit, dans la grande majorité des dossiers judiciaires, comme « affectueux » et « soucieux de l’éducation du mineur« . Ecartelés, les adolescents délinquants de l’Isère « ont la particularité d’être à la fois dans la culture de la modernité et dans les difficultés de l’intégration sociale« , ajoute Monique Dagnaud. Près de la moitié pratiquent un sport, dont un tiers de façon intensive. Une majorité fait état d’activités de loisirs, principalement tournées vers l’audiovisuel. « Repli de l’exclusion et culture de masse : leur personnalité se construit à partir de ces univers opposés, dont le mélange peut se révéler détonant« , conclut l’étude.


Nathalie Guibert

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La police: Qu'un facteur dans la lutte contre la délinquance

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Les pays qui ont réduit leurs effectifs comme le Canada ont vu la délinquance diminuer comme ceux qui en ont augmenté le nombre....
La contribution des polices à la sécurité n'est pas supérieure à celle du monde de l'éducation, des travailleurs sociaux etc... Car les causes de la délinquance sont multiples et la police n'est pas la réponse magique.
il faut décentraliser la police de sécurité publique, changer la coordination locale, et les services d'inspection de la police, revoir le cadre légal etc... Il faut aussi réformer le cadre constitutionnel pour le moderniser
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La gauche démissionnaire, pas assez pédagogique vs la droite perdant le sens des responsabilités

Une conscience à développer...

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les partis de gauche n'ont plus rien de partis populaires, laissant à la droite le soin d'occuper le terrain.
La gauche a gardé la plupart de l'intelligentsia mais elle a perdu les masses.
La gauche européenne
doit s'efforcer de rentrer dans le jeu des médias de masse, de mieux comprendre le "citoyen" du XXI ème siècle, hédoniste, individualiste. Elle doit  réapprendre à s'adresser au peuple, mais pour cela il faut qu'elle comprenne que le peuple de 2010 n'est plus celui de 1968.
répondre aux angoisse du nouveau citoyen et aux inquiétudes de l'agent économique.
La nouvelle droite est une droite de combat. Défendant des idées simples, séduisantes, avec une grande capacité d'adaptation, elle a récupéré les masses, lassées des échecs de la gauche sur la réduction des inégalités, la sécurité, l'immigration, l'éducation.
En voulant se décomplexer à l'extrême, en étant obsédée par les échéances électorales, la droite est en train de perdre le sens des responsabilités démocratiques. Elle s'adapte aux peurs des citoyens plus qu'elle ne les calme, ce qui mène inévitablement au populisme.
faire un travail pédagogique pour désamorcer la peur au lieu de reprendre, en les édulcorant, les  idées les plus extrêmes dans le but d'éloigner les citoyens des partis qui les portent.
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Populisme, attention à la polarisation

C'est la polarisation qui est visée par les populistes. Soyons vigilants et ne nous laissons pas acculer¨!

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"Ce qui constitue le noyau du populisme, c'est l'idée selon laquelle la société se divise en deux parties homogènes et antagonistes, à savoir 'le peuple en tant que tel' et une 'élite corrompue'."
A quoi s'ajoute une affirmation de soi qui repose sur la nette démarcation par rapport à l'Autre, démarcation qui peut être teintée de nationalisme, de xénophobie ou de racisme. Les populistes critiquent le modèle de la démocratie représentative et plaident pour la participation directe du peuple à la politique, notamment par le biais du référendum.
ls ont également tous en commun le fait de proposer des solutions simples à des problèmes compliqués. "Le populisme est simple. La démocratie est complexe: telle est peut-être finalement la distinction essentielle entre ces deux formes de rapport au peuple", analyse Ralf Dahrendorf.
une réaction au mouvement de mai 1968: "En Europe occidentale, le rapide changement de valeurs a provoqué des contre-réactions qui se sont vite manifestées sur le plan politique et se sont institutionnalisées… Des partis populistes comme le Front national ou Vlaams Block... ont rassemblé tous ceux qui trouvaient ces changements trop rapides et trop importants."
l'absence de perspectives, d'alternative réelle aux politiques menées, le sentiment que droite et gauche c'est tout comme, qui font le lit des démagogues, nourrissent les extrêmes droites, les populismes et les haines, en France comme en Belgique, comme en Europe."
Maurice Ulrich, dans le quotidien L'Humanité du 9 octobre 2006
le danger réside dans un populisme "qui ne gesticule plus, ne s'énerve plus, ne fait plus de discours tonitruants, mais regarde calmement le monde en face, trace des lignes et calcule qui, selon toute logique, se retrouve de tel ou tel côté de la ligne."
comment freiner ce mouvement, politologues et journalistes apportent à la question des réponses très diverses.
si les thèmes des populistes s'installaient dans le courant démocratique dominant, certaines valeurs telles que l'égalité, la protection des minorités et la liberté d'expression risqueraient d'être remises en cause.
n'y a selon lui qu'une seule réponse à l'animosité des populistes envers les élites: "Seuls les intellectuels sont capables de mener à bien ce travail de persuasion."
"Les populistes détruisent la démocratie dans le sens où ils ferment les portes au débat. La démocratie représentative se fonde sur le pluralisme, et l'entrée d'un populiste dans un système polarise les opinions. Le reste de la scène politique commence à se définir en référence aux populistes et le pluralisme disparaît."
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Populisme: Umberto Eco en parlait déjà en 2011!

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Le populisme est-il une menace pour l'Europe?


Oui, certainement. Et je vis dans un pays gouverné par un populiste. Le populisme, c'est l'appel sentimental et direct à une entité imprécise qui n'existe pas, mais qu'on appelle le «peuple». Et qu'on essaie de prendre par les tripes.


C'est une maladie contagieuse?


Bien sûr qu'elle est contagieuse! Vous en avez eu des exemples, en France, du poujadisme au lepénisme. Nous avons en Italie une forme de populisme raciste qui est la Ligue du Nord, mais elle reste cantonnée, en termes d'électorat, dans des proportions encore raisonnables. Tandis que le populisme médiatique de Berlusconi, qui s'est substitué à ceux qui battaient tambour sur les places des villages, est un populisme très moderne, très avancé, grâce au contrôle des chaînes de télévision, des moyens de communication de masse.

C'est la télévision qui produit le populisme?


Non, elle le modernise. Mussolini parlait du balcon du palais, à Rome ou à Venise, devant 100 000 personnes venues l'écouter sous la menace. Aujourd'hui, ce seraient 40 millions de téléspectateurs. Et ceux-là, on n'a même pas besoin de les obliger à regarder leur petit écran. Donc la télé modernise et accroît le phénomène populiste. Encore une fois, ce n'est pas à Berlusconi qu'il faut en vouloir, mais à ceux qui votent pour lui!

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